Déni et handicap que faire ?

Le Handicap est un sujet de société très actuel : La prise de conscience de l’intégration du handicap dans la société est désormais acquise en dépit des problèmes liés à cette intégration.
L’arrivée d’une personne handicapée dans le couple ou dans la famille est une situation  qui exige une modification dans les relations existantes.
Non seulement il faut s’organiser pour prendre en charge le handicap mais encore il faut l’accepter soi-même, l’intégrer dans le cercle parental ou familial.
A ce stade, la crise de nerfs , la colère, l’abattement sont la réaction ,hélas trop naturelle , de celui ou de celle qui reçoivent cette nouvelle.

Le handicap cérébral ou moteur de l’enfant décelé à sa naissance ou dans ses premières années peut être une source d’union du couple ou de désunion. La encore, la mère va prendre en charge, le père moins naturellement. Il pourra reprocher à la mère d’être la cause génétique du handicap. Et lui en voudra, la moindre petite étincelle sera l’objet de reproche, plus de sexualité , plus de vie sociale ……….
Accepter  et aimer un enfant tel qu’il est dans cette disgrâce de la nature relève du sublime et la paternité peut ne pas être au rendez-vous. Le rejet sera instinctif.
Si le couple ne divorce pas, il lui faudra être soutenu psychologiquement ou trouvé des solutions.

Le déni.
Dans certaine situation les deux parents n’accepterons pas le handicap de leur enfant et dirons que leur enfant et tout à fait normal. Cette situation est compliquée pour les professionnelles, de bien vouloir faire accepter cette différence. Une étude démontre que seule 40% de ces familles arrivent à avoir un autre regard.

La situation la plus difficile est quand un des deux parents faits le déni du handicap de leur enfant, le couple peut explosé. Ce déni va entrainé de nombreuses querelles , entre celui qui voudra consulter un spécialiste et l’autre parent qui ne le souhaite pas.

Comment le faire accepter à l’autre ?
Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle, il faut essayer d’en discuter sans frustré la personne qui est dans le déni. Je pourrais vous dire prenez rendez-vous chez un professionnel, mais la personne peut se sentir trahis, ce qui entraînera des conflits voir la séparation. Nous le rappelons 66% des couples ce sépare dans ces situations.

Si nous prenons ma propre expérience , au départ quand ma femme me parler des petites différences de notre fille je lui disais, mais non tu te fais des idées , laisse la petite tranquille. Elle me parlait de ces recherches, je l’écoutais à peine. Les mois ont passé et Noël est arrivé , là où je me suis rendu compte qu’il y avait vraiment quelques choses qu’il n’allait pas. La réalitée était devant mes yeux , et toutes les recherches que ma femme avait faits se sont révélés exactes.

Je ne sais pas si dans ma situation on peut parler de déni , mais il fallait trouver des solutions rapidement pour notre fille. Les mois ont passé et nous étions de plus en plus persuadés qu’Anouchka était autiste. Nous étions préparés à attendre la vérité. Quand notre pédiatre nous l’a annoncé cela ne fut pas une grande surprise, car nous étions préparés depuis des mois.

Pour terminer je dirais pensé à l’avenir de votre enfant, même si c’est compliqué de se dire que peut être mon enfant sera handicapé. Pensez à son avenir, une prise en charge rapide sera très bénéfique. Prendre un rendez-vous ne coute rien au moins vous serait même si la vérité peut être difficile à attendre.